Consentement cookies

En cliquant sur Accepter, vous autorisez Nayan Formation à collecter vos données pour améliorer votre expérience et pouvoir améliorer nos services. Voir notre politique de confidentialité pour plus d'informations.

Entre la FIMO Voyageur et la FIMO Marchandise, qu'est-ce qui change ?

Entre la FIMO Voyageur et la FIMO Marchandise, qu'est-ce qui change ?
Transport de voyageurs
Quel que soit le type de poids-lourd envisagé, le permis correspondant (C ou D, ou leurs dérivés) ne suffit pas à se hisser derrière leur volant. La conduite professionnelle demande davantage de prérequis, parmi lesquels la FIMO (Formation initiale minimale obligatoire) figure en priorité. Et ce n’est même pas si simple : l’activité professionnelle visée conditionne elle-même le passage de sa propre FIMO. On retient principalement deux de ces formations, relatives au transport de marchandises ou de personnes. La FIMO Marchandise et la FIMO Voyageur elles-mêmes ne sont pas à confondre avec la FCO (Formation continue obligatoire). La première catégorie dispense les bases de la conduite des poids-lourds correspondants, et n’est suivie qu’en début de carrière dans le transport routier. La seconde assure le suivi tous les 5 ans des aptitudes à la conduite par le conducteur.La FIMO voyageur et celle de marchandise ont beau présenter certaines similitudes, par rapport à la maniabilité complexes des véhicules, la nature des objets transportés leur confère pourtant leurs particularités propres. Nayan vous aide à faire le point.

FIMO Voyageur ou Marchandise : points de ressemblance

Dans les deux cas, la FIMO associe formation théorique et pratique aux rudiments de la conduite de poids-lourds.

Convergence des apprentissages

Le transport de personnes ou de marchandises se voit en effet conditionné à des règles de sécurité assez strictes. La masse imposante d’un poids-lourds, supérieure à 3,5 tonnes, ainsi que sa taille et sa longueur, en altèrent considérablement la maniabilité. Qu’il serve à convoyer des voyageurs ou du fret, les conducteurs doivent donc apprendre à piloter autrement, dans des conditions météorologiques favorables ou laborieuses. 

Les candidats à la FIMO Voyageur ou Marchandise suivent pour cela une formation de 140 heures, généralement étalées sur 4 semaines. Si leurs contenus diffèrent par égard à la nature de l’objet convoyé, leurs modules demeurent fondamentalement similaires : 

  • Conduite rationnelle conforme au code de la route ;
  • Application des réglementations ;
  • Consignes et normes de sécurité ;
  • Connaissance du secteur.

Les candidats à la FIMO peuvent profiter, selon le centre de formation choisi pour passer leur certification, de leçons par simulateur pour s’entraîner à la conduite en conditions météorologiques défavorables (pluie, neige et brouillard). En complément, bien entendu, de leçons théoriques ou de mises en situation réelles, conclues par un examen théorique et pratique, tout cela dispensé dans les centres agréés.

Aspects administratifs

La FIMO Voyageur comme Marchandise se voit validée par une Attestation de formation, entraînant l’attribution d’une carte de qualification de conducteur. La directive 2003/59/CE du Parlement Européen relative à la qualification initiale et à la formation continue des conducteurs de transports routiers, de voyageurs ET de marchandises, rend obligatoire leur attribution par chaque État membre de l’Union européenne à leurs ressortissants aspirant à l’exercice de l’activité dans un but professionnel. Elle se renouvelle tous les 5 ans, en guise d’assurance du respect des obligations de sécurité auxquelles son titulaire se voit soumis.

La FIMO Voyageur est par ailleurs finançable via le CPF (Compte personnel de formation) du candidat au même titre que celle relative au transport. À hauteur d’un crédit de 800 € par année de travail, auquel peuvent s’adjoindre des financements de l’employeur ou de Pôle Emploi, obtenir la FIMO n’est qu’une simple formalité.

Différences de paradigme

Les FIMO Marchandise et Voyageur ont beau se ressembler sur de nombreux aspects, il faut garder à l’esprit leur principal point de divergence : s’il s’agit de convoyer des objets inanimés ou du fret à valeur commerciale dans un cas, l’autre conditionne le transport de personnes physiques. Les normes de sécurités s’avèrent donc d’autant plus strictes dans un cas que dans l’autre.

La FIMO Voyageur, notamment, prévoit la mise en œuvre de principes de prévention physique dans le cadre de la sécurité des passagers. Ceux-ci doivent d’autant plus pouvoir compter sur un conducteur en forme et bien reposé. Le convoyage de personnes est pour cela limité à un volume horaire quotidien strict, de l’ordre de 9h de conduite par jour au maximum (ou 10 heures, deux fois par semaine). Par ailleurs, les conducteurs ont l’interdiction de rester au volant plus de 4h30 sans observer une pause ininterrompue d’au moins 45 minutes, pour conserver un maximum de concentration.

Les futurs professionnels du transport de personne doivent de plus maîtriser un certain nombre d’équipements dont la FIMO enseigne toutes les subtilités. De l’éthylotest anti-démarrage (EAD) au chronotachygraphe (équivalent de la boîte noire pour les autobus), en passant par la boîte de premiers secours ou un certain modèle de ralentisseur spécifique aux véhicules de 4 tonnes et plus, les conducteurs doivent pouvoir parer à toutes les situations d’urgence. C’est pourquoi la FIMO Voyageurs enseigne également l’adoption d’une communication préventive effective à l’égard des passagers, dont la sécurité demeure l’enjeu principal de la conduite.

3
min de lecture
Partager

Trouvez un emploi
dans un secteur qui recrute

Nos formations vous permettent de vous insérer rapidement dans la vie active avec des secteurs tels que la logistique, la grande distribution, le BTP...

Je me forme